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MIRO > Miro Lacouriere Gravure

 
MIRO : miro-lacouriere-gravure
"Hommage à Roger Lacourière".
Eau-forte et aquatinte originale en couleurs, 1968, très belle épreuve imprimée sur papier Arches, non signée. Épreuve d'essai dont les couleurs varient légèrement de l'édition du livre. Tirage du livre à 75 exemplaires.
Imprimeur : Lacourière
Editeur : Le degré Quarante et Un.
Dimensions du papier : 24.5 X 32.5 cm
Dimensions de la gravure : 17 X 22.5 cm
Référence catalogue Cramer n°120, catalogue Dupin n°456.
Marges un peu salies et avec des traces de manipulations mais sujet en bon état.

Rappelons que le livre "Hommage à Lacourière" réalisé en 1968 comporte des gravures originales des artistes suivants : André Beaudin, Camille Bryen, André Derain, André Dunoyer de Segonzac, Max Ernst, Alberto Giacometti, Alberto Magnelli, Louis Marcoussis, André Masson, Joan Miro, Pascin, Pablo Picasso et Leopold Survage.

Nous reproduisons ici un commentaire ayant trait à l’activité de l’atelier Lacourière, publié dans le catalogue de Patrick Cramer sur les livres illustrés par André Masson.

« Roger Lacourière descendait d’une famille d’éditeurs et était graveur de métier. Il installa son atelier dans un coin pittoresque qui ouvre sur l’escalier de Montmatre conduisant à l’Eglise du Sacré-Cœur, où il est encore situé à ce jour. L’impression d’éditions d’art vint supplanter les reproductions gravées comme activité principale de l’atelier, probablement grâce à Vollard et à Picasso qui représentaient sa raison d’être dans les années 30.
Lacourière mourut en 1 966, mais il s’était progressivement retiré de son travail pour d’obscures raisons personnelles. Il avait confié la marche de l’atelier à sa seconde femme Madeleine et la partie technique à Jacques Frélaut et à son frère Robert. C’est ainsi que l’atelier prit en 1 951 le nom de Lacourière-Frélaut. Les frères Aldo et Piero Crommelynck et Robert Dutrou comptaient parmi les employés de Lacourière. Ces trois derniers quittèrent brusquement en 1 956 et, petit à petit, Masson, Picasso et Miro finirent par travailler exclusivement avec l’un ou l’autre d’entre eux. Iliazd a composé un éloge poétique, décrivant les sensations éprouvées au contact du matériel de l’atelier et l’effet produit sur les artistes par la présence de Lacourière. L’éditeur s’était toujours adressé à Lacourière pour ses propres publications. Picasso a fourni un texte qui ne peut être considéré que comme une ode voilée à celui qui était à la fois l’imprimeur de tant de ses œuvres et un ami inquiet. Tout comme la gravure de Picasso pour cet album, celle de Masson est également érotique, pour des raisons qui nous échappent. »
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